(olivier) c'est la guerre.
Mer 22 Mar - 0:02
l'armure d'Olivier est froide. il se tient à distance, par peur que l'on aperçoive sa vraie nature à travers les fissures. c'est pourtant plus fort que lui, il aide les autres, mais de la manière la plus désagréable qui soit, en pestant et sans jamais offrir un seul mot gentil.
quand il la retire, il se sent si vulnérable qu'il pourrait en avoir des nausées, s'il n'avait pas l'habitude. son seul réconfort est d'oublier un seul instant la guerre qu'il mène contre le monde entier (contre lui même),
les draps de n'importe qui font l'affaire.
quand il la retire, il se sent si vulnérable qu'il pourrait en avoir des nausées, s'il n'avait pas l'habitude. son seul réconfort est d'oublier un seul instant la guerre qu'il mène contre le monde entier (contre lui même),
les draps de n'importe qui font l'affaire.
(il ne faudrait surtout pas que vous appreniez à quel point il se soucie des autres. à quel point ses tripes se tordent à la moindre injustice, à quel point il aimerait tous les alléger de leur peine,
si seulement cela pouvait l'aider à mériter le pardon.)
si seulement cela pouvait l'aider à mériter le pardon.)
il est injuste ? le monde l'est autant. il ne connaîtra jamais la paix ni le repos, pas dans cette vie là. il est son pire ennemi, quand Leurs paroles résonnent dans son crâne comme si c'était les siennes. Ils le haïsse, mais savent Ils à quel point il se déteste lui même ?
alors il se complait dans une existence médiocre. il se rappelle que chaque jour supplémentaire, c'est un jour de plus qu'on ne lui aura pas pris. il n'a rien à perdre. s'il n'a pas le droit de vivre heureux, il vivra, simplement,
un battement de cœur après l'autre.
la nuit, quand il abandonne son armure fêlée, il se rappelle pourquoi il survit dans le creux d'une paire de bras inconnue. quand il s'endort enfin, il rêve des batailles futures.
un jour, il sera le dernier encore debout. à ce moment là, il pourra partir. Ils l'attendront tous, alignés, aux portes des enfers. pendant cette éternité de tourments, il aura souffert une journée, deux, trois, quinze de moins qu'Eux. et il aura enfin sa vengeance.